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quelques pas en arrière, les bras croisés sur la poitrine, avec la tranquillité d’un homme sûr de son fait, il attendit… pas longtemps.

Le sauvage prit d’un coup d’œil ses mesures, lança son boomérang, et le morceau de bois, après avoir touché le but désigné, revint avec une telle vélocité, un tel bruit sinistre que mon pauvre Dick serait sorti de cette expérience fêlé de tous les côtés et la poitrine brisée, s’il ne se fût vivement et prudemment jeté le nez dans le gazon.

Il ne demanda pas son reste, mais jamais il n’a pardonné aux « sauvages » leur adresse au boomérang.