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échapper, il lui imprima, avec le poignet, un mouvement rapide de rotation.

Le boomérang partit, et, comme la première fois, après avoir touché terre, remonta en ligne droite, avec une vitesse et une précision surnaturelles, et revint alors vers celui qui l’avait lancé.

Je voulus acheter un boomérang ; mais les indigènes refusèrent absolument de m’en vendre.

Le soir, en attendant l’heure de faire une seconde nuit de chasse à l’opossum, où j’espérais être plus heureux que la première fois, Robert me raconta l’histoire de Dick.

— Ce brave garçon, me dit-il, avait