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marche grossière, juste la place d’y poser l’orteil, l’escalade et s’y maintient au moyen de la liane, à laquelle il fait suivre le même mouvement ascensionnel, et fait une seconde entaille à un mètre au-dessus de la première ; il prend alors sa hache de la main gauche, se maintient avec la main droite et fabrique une troisième marche ; et ainsi de suite, en changeant de pied et de main, tant pour façonner son échelle que pour grimper au-dessus.

Cette manière d’escalader les géants australiens me parut fort ingénieuse, et j’avoue qu’après cette prouesse, les sauvages gagnèrent singulièrement dans mon estime.