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sans être visité par des pensées de vous.
Le repos n’a rien dont la fraîcheur soit à moitié aussi profonde
Que le doux matin, qui réveille de nouveau mon cœur.
Je ne puis éloigner le trivial souci de la vie
que vous ne veniez aussitôt, furtivement, avec votre charme, vers moi ?
Mes plus purs moments sont votre fidèle miroir ;
Ma plus profonde pensée trouve en vous la vérité la plus brillante.
Vous êtes la charmante reine qui règne sur mon esprit,
le ciel constant pour la mer toujours agitée ;
pourtant puisque c’est vous qui régnez sur moi, comment ne pas trouver
une plus douce liberté en une telle tyrannie.
Si les anxieux royaumes du monde étaient ainsi gouvernés,
leurs souffrances s’effaceraient, leur plainte s’éteindrait à demi.

En somme, Primavera est un agréable petit livre, et nous nous empressons de lui souhaiter la bienvenue.

Il est « établi » d’une façon charmante, et les étudiants de l’Université gagneront à le lire pendant les heures de leçon.

FIN