» C’était un vieux palais, haut, spacieux, magnifique et morne. Des bustes de marbre terni, jauni, des bronzes étranges allongeant des bras maigres dans l’obscurité, des ivoires brunis par le temps, des brocards usés où brillaient des fils d’or, des tapisseries aux figures singulières et pâlies de divinités mortes, s’entrevoyaient dans un demi-jour de crépuscule. Et comme il allait et venait parmi ces choses, une figure qui semblait presque aussi pâle que l’Adonis de la tapisserie, debout, immobile comme la statue de l’amour blessé, se détacha de l’ombre devant son regard. C’était celle de Gladys.
Le style est plein d’exagération, d’une emphase outrée, mais il possède quelques remarquables qualités de rhétorique et une bonne proportion de coloris.
Ouida aime à montrer un léger vernis de culture, mais elle a en propre une certaine pénétration, et bien qu’elle soit rarement vraie, elle n’est jamais ennuyeuse.
Guilderoy, malgré ses défauts, qui sont grands, et ses absurdités, qui sont plus grandes encore, est un livre à lire.