« L’Irlandais, nous dit-il, a répudié les réalités de la vie, et les réalités de la vie se sont montrées les plus fortes ».
Les Anglais, incapables de tolérer l’anarchie aussi près de leurs côtes, ont consulté le Pape. Le Pape leur a donné l’autorisation d’intervenir, et le Pape a gagné au marché. Car l’anglais l’a introduit ici, et l’Irlandais… l’y a maintenu ».
Les premiers colons d’Angleterre étaient des nobles normands ; ils sont devenus plus Irlandais que les Irlandais, et l’Angleterre s’est trouvé en présence de la difficulté que voici :
L’abandon de l’Irlande serait un discrédit pour elle ; la gouverner comme une province serait contraire aux traditions anglaises.
Alors elle a « cherché à gouverner par la division », elle a échoué.
Le Pape était trop fort pour elle.
A la fin, elle a fait cette grande découverte politique : Ce qu’il fallait à l’Irlande, c’était évidemment d’avoir une population entièrement nouvelle « de la même race et de la religion que la population de l’Angleterre ».
Le nouveau système a été mis partiellement à exécution.
« Elisabeth d’abord, puis Jacques, ensuite Cromwell, repeuplèrent l’Irlande, en introduisant des Anglais, des Écossais, des Huguenots, des Flamands, des dizaines de mille de familles de vigoureux et sérieux protestants, qui apportèrent avec eux leurs industries.