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Adam Lindsay Gordon[1].
Un critique a fait remarquer récemment à propos d’Adam Lindsay Gordon[2], que grâce à lui l’Australie avait trouvé sa première expression en beaux vers.
Mais c’est là une erreur bienveillante.
Il y a fort peu d’Australie dans la poésie de Gordon.
Son cœur, son esprit, son imagination étaient toujours préoccupés de souvenirs et de rêves anglais, et de la culture telle qu’il l’avait reçue de l’Angleterre.
Il ne dut rien à son pays d’adoption.
S’il était resté dans la terre natale, il aurait fait de bien plus belles choses.
En quelques pièces telles que le Stockrider[3] malade, De l’Épave, Loup et Chien de chasse, il y a des indices d’influences australiennes, et ces stances dans le genre de Swinburne tirées des Balla-