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avons eu un enfer de temps » et « que l’autre marche » sont l’un et l’autre suivis jusqu’à leur origine par M. Matthews.

Le premier se retrouve dans les lettres de Walpole, le second dans une histoire que le Pogge raconte à un habitant de Pérouse qui s’en allait, l’air mélancolique, parce qu’il ne pouvait pas payer ses dettes : « Va ! Stulte, lui fut-il conseillé, laissez l’inquiétude à vos créanciers. »

Même la brillante riposte faite par M. Evart quand on lui dit que Washington avait une fois lancé un dollar au delà du Pont Naturel en Virginie : « En ces temps-là un dollar allait bien plus loin que de nos jours » paraît descendre en ligne directe d’une spirituelle remarque de Foote, quoique dans ce cas, nous préférions le fils au père.

L’Essai sur le français tel que le parlent ceux qui ne parlent pas français est aussi écrit d’une façon très fine d’ailleurs. Sur tous les sujets, excepté en littérature, M. Matthews mérite d’être lu.

En littérature et sur les sujets littéraires, il est certainement tout à fait piteux.

L’Essai sur l’Éthique du plagiat, avec son pénible effort pour réhabiliter M. Rider Haggard, et les sottes remarques sur l’admirable article de Poë, au sujet de « M. Longfellow et autres plagiaires » est extrêmement terne et banal, et dans le laborieux parallèle qu’il établit entre M. Frédéric Locker et M. Austin Dobson, l’auteur de Plume et Encre montre qu’il est absolument dépourvu de toute vraie faculté critique, de toute finesse de tact pour discerner entre les vers