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Le Nouveau Président[1].

Dans un petit livre qu’il intitule l’Île Enchantée, M. Wyke Bayliss, le nouveau président de la Société Royale des Artistes Anglais a donné au monde son évangile de l’art.

Son prédécesseur, dans cette fonction, a également donné un évangile de l’art, mais cet évangile prenait d’ordinaire la forme d’une autobiographie.

M. Whistler écrivait toujours l’Art, et si nous nous en souvenons bien, il l’écrit encore avec un A majuscule.

Mais il n’était jamais terne ; le brillant de son esprit, la causticité de sa satire, ses amusantes épigrammes, — peut-être préférerions-nous le mot d’épitaphes, — à l’adresse de ses contemporains, rendaient ses appréciations aussi agréables que décevantes, aussi charmantes que malsaines.

En outre, il introduisit l’humour américain dans la critique d’art, et pour cette seule raison, quand

  1. Pall Mall Gazette, 26 janvier 1889.