nous montrant une femme d’une indicible beauté :
Et le sang court plus vite, et l’esprit bondit,
et le désir d’adorer fait fléchir les genoux dociles,
et le souffle s’arrête de lui-même. Tel est le Taj.
Vous le voyez avec le cœur, avant que les yeux
aient assez d’espace pour contempler. Partout blancheur,
blancheur de neige, blancheur de nuage.
Nous ne pouvons dire beaucoup de bien du sixième vers.
Insomuch that it haps, as when some face
qui est d’une maladresse singulière, et dépourvu de toute mélodie.
Mais voici un remarquable passage de Saadi :
Lorsque la terre affolée s’agita dans les angoisses du
tremblement de terre,
avec les racines des monts il ceignit de près ses frontières.
En ses rocs il enferma turquoise et rubis
et à sa verte branche, il suspendit sa rose cramoisie.
Il donne aux semences obscures les formes de beaux
rêves.
Qui peint avec l’eau, comme il sait peindre les choses ?
Regardez ! du nuage il fait tomber une goutte sur
l’Océan,
comme des reins du Père, il apporte une goutte.
Et de cela il forme une perle incomparable
et de ceci, un jeune homme, une jeune fille de cyprès,
il connaît à fond tous leurs organes
car pour lui tout est visible. Déroulez
vos froids replis, Serpents, courez en rampant, économes fourmis.
Sans mains, sans force il pourvoit à vos besoins,
Celui qui du « Néant » construisit le « que cela soit ! »
et qui plante la Vie dans le vide du Non-Être.