Lady Dufferin apparaît comme
Lady Duffreen, la puissante Vice-Reine de la Reine
ce qui est assurément un des vers blancs les plus terribles que nous ayons rencontrés depuis pas mal de temps sur notre route.
M. Renan est « un prêtre du Frangestan » qui écrit un « français papillotant », Lord Tennyson
un homme que nous honorons pour ses chants,
plus grand que Saadi lui-même,
et les Darwiniens sont présentés en « Mollahs de l’Occident » qui
tiennent les fils d’Adam
pour la descendance des limaces marines.
Tout cela, c’est de la bonne plaisanterie, en son genre, une sorte de pantomime littéraire, mais les meilleurs endroits du livre sont la description du Taj même, qui est extrêmement soignée, et les diverses traductions de Saadi éparses dans le volume.
Le grand tombeau que Shah-Jahan construisit pour Ayamand, est
tout pénétré de charme — ce n’est point de la maçonnerie,
ni de l’architecture, comme le sont toutes les autres,
mais c’est l’orgueilleuse passion d’un Empereur épris,
tissée en pierre vivante, qui brille, qui plane
et qui fait un corps de beauté à une âme, à une pensée.
Ainsi se fait-il, quand une face
divinement belle se dévoile devant vos yeux