M. Freeman ne soit en mesure de désigner, à première réquisition, quelque merveilleuse poétesse saxonne ou normande, dont il est impossible de lire les œuvres sans glossaire, et qui, même avec cette aide, sont inintelligibles.
Pour mon compte, je m’en tiens à l’Abbesse Juliana, qui écrivit avec enthousiasme sur la fauconnerie, et après elle, je mentionnerais Anne Askew qui, en prison et à la veille même de son martyre par le feu, écrivit une ballade qui a, en tout cas, un intérêt pathétique et historique.
Le « très doux et très doux et très sententieux ditty » de la Reine Elisabeth sur Marie Stuart, est grandement loué par Puttenham, critique contemporain, comme un exemple « d’Exargasia, ou du style somptueux en littérature » ce qui, en tout cas, paraît une épithète fort convenable pour les poésies d’une aussi grande Reine.
L’expression, qu’elle applique à l’infortunée Reine d’Écosse, « fille de la Discorde » a naturellement passé depuis longtemps dans la littérature.
La Comtesse de Pembroke, sœur de Sir Philippe Sidney, fut très admirée comme poétesse en son temps.
En 1613, « la docte, vertueuse et véritablement noble dame » Elisabeth Carew, publia une « Tragédie de Mariane, la belle reine de Juiverie » et quelques années plus tard « la noble Dame Diana Primerose » écrivit une Chaîne de Perles, qui est un panégyrique sur les « grâces sans pair » de Gloriana.
Mary Morpeth, amie et admiratrice de Drummond de Hawthornden ; Lady Mary Wroth, à qui Ben Jonson