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sur l’écran, ce qui, naturellement, en agrandissait beaucoup les proportions.

Il parla d’Elzévir au dix-septième siècle, alors que l’écriture commençait à déchoir, et du premier imprimeur anglais Caxton, et de Baskerville, dont les caractères furent peut-être dessinés par Hogarth, mais ne sont pas très bons.

Le latin, ainsi qu’il le fit remarquer, gagnait plus que l’anglais, à l’impression, parce que les queues des caractères ne tombaient pas aussi souvent au-dessous de la ligne.

Le large espace entre les lignes, résultant de l’emploi d’un plomb, comme il le montra, mettait la page en bandes, et donnait aux blancs la même importance qu’aux lignes.

Naturellement il faut réserver beaucoup de largeur aux marges, excepté aux marges intérieures, et les titres courants ôtent souvent à la page sa beauté d’arrangement.

Le caractère employé par la Pall Mall fut approuvé comme il le méritait, nous sommes heureux de le reconnaître.

En ce qui regarde l’illustration, le point essentiel, comme le dit M. Walker, est d’établir l’harmonie entre le caractère et la décoration.

Il plaida la cause du véritable ornement pour le livre, contre la sotte habitude de placer le dessin là où il n’a que faire.

Il fit remarquer que l’harmonie mécanique et l’harmonie artistique marchent du même pas.

Il ne faut employer l’ornement ou l’illustration dans