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ciennes ? Attachez solidement ce collier… Il est vraiment ridicule que votre père ait eu la faiblesse de vous acheter ces perles pure extravagance ! deux cents livres de perles ! Edward devient fou.

— Elles sont si jolies, tante !

— Jolies…, tant que vous voudrez ; de mon temps, on ne jetait pas ainsi deux cents livres pour un caprice.

Alice fit la moue, haussa les épaules et se regarda en souriant dans la psyché…

— Ces églantines sont d’une finesse !… Avez-vous remarqué ces églantines, tante ?

— Oui, oui, j’ai vu. Vous vous êtes assez regardée dans la glace maintenant. Tout est bien. Avez-vous votre carnet de bal ? Oh ! la petite tête envolée ! Tenez-vous droite ! C’est cela. Faites bien attention, lorsque vous danserez la valse en trois temps : glissez, ne sautez pas ; c’est fort disgracieux.

— Minny, mon ange, êtes-vous enfin visible ? Que voilà une toilette interminable !

M. Beaumont entra dans la chambre d’Alice. Oh le regard d’admiration de ce père idolâtre !

— Vous êtes une merveille, une vraie petite merveille, fillette ! Dites-moi, tante, cela n’eût-il pas été un crime de priver l’enfant de ce bal ?

— Personne n’a jamais eu, que je sache, l’intention d’empêcher Alice d’aller au bal.