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— 8 et 3, 11, et 2, 13, et 5, 18 et 7, 25 et 5, 30. Je pose zéro et je retiens 3. C’est cela.

Là-dessus M. Zachary Crupp poussa un soupir de soulagement, essuya ses lunettes, souleva légèrement sa perruque (M. Z. Crupp portait perruque, c’était une de ses faiblesses), trempa sa plume dans l’encre, posa un zéro majestueux et répéta entre ses dents :

— « … tiens 3. Nous disions donc, 107+30… »

— Diable ! 137, 000 livres, voilà qui est fort !

Maître Zachary souleva bien haut sa perruque, d’un mouvement désordonné qui ne lui était pas habituel.

— « Cent trente-sept mille livres, il y a cent trente-sept mille livres. Considérable ! considérable ! » et prenant sur son pupitre une plume toute neuve, il écrivit lentement, comme à regret : « Wilkinson James. Manchester… Doit : 137, 000 livres. » Puis, secouant la tête plusieurs fois de suite : — Trop…, beaucoup trop. Crédit exagéré, dangereux !… »

La porte du petit bureau s’ouvrit sans bruit, et M. Beaumont entra.

— Wilkinson de Manchester a suspendu ses payements, Crupp ; de combien sommes-nous à découvert ?

La foudre, tombant aux pieds de maître Zachary Crupp, ne l’aurait certainement pas plus abasourdi