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IX

LE TOUR DU BOIS

Ils s’étaient rencontrés devant la pelouse des Anglais, dans la grande allée semée de sable rouge.

Le jeune feuillage des arbres dégouttait de rosée, une rosée fine, scintillant aux premiers rayons du soleil.

Il avait fait faire volte-face à son cheval ; il s’était rapproché de celui de Madame.

— Tiens !… vous, d’Alliane !

— Chère madame… si tôt ?

— Vous faites le tour ?

— Oui… Et vous ?

— Moi ? Je me promène ; il y a une éternité que je n’ai plus pris l’air… Un temps délicieux, du reste… Ça sent bon toutes sortes de choses. Le printemps est bien hâtif, cette année.

— Oh ! certainement.

Et ils s’étaient trouvés, alors, l’un à côté de l’autre, avançant au pas, lentement.