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Il travaillait fiévreusement les feuillets s’entassaient, s’éparpillaient autour de lui, au hasard, l’étreignant toujours, l’écrasant de leur poids formidable.

Pour secouer cette impression il se leva, tout d’un coup ; il se mit à marcher de long en large par la chambre.

C’était bien étrange qu’on eût ainsi des heures de fatigue que rien n’expliquait !

Il souffrit de cette solitude où on le laissait, de ce mort silence des choses, autour de lui. Et, sous le rayon blanc de sa lampe, aux crépitements maussades de son feu de bois, l’énorme appartement lui parut triste, lugubre… si vide, avec ses rangées de sièges inoccupés et son horloge qui disait : « Tic tac, tic tac ! » très haut, d’une façon nette et résonnante, comme voulant prétendre que, bien réellement, à part elle seule, tout était mort sous ces plafonds fermés.

— Mon ami, je ne te dérange pas ?… Entrez donc, vous autres. Nous partons. M. d’Alliane veut bien se charger de nous deux Reiberg est comme toi, plongé dans ses paperasses. Au vrai, je ne sais trop ce que nous deviendrions, Adelide et moi, pauvres épouses délaissées pour le dieu Chicaneau, sans M. d’Alliane !