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cieusement la place au génie de Noël présent. Un petit génie encore tout novice, qui traînait des brassées de houx vert derrière lui et saluait d’un air gauche en criant :

— Noël ! Noël !

Il entra dans la chambre d’Alice, jeta une grosse bûche dans le foyer, qui se mit à flamber d’un air tout à fait réjouissant, et disparut comme une ombre sans qu’on pût savoir s’il était remonté par la cheminée, s’il était parti tout simplement par la porte, ou s’il s’était envolé par la fenêtre…

Noël !

— La bûche de Noël étincelait toute rouge dans le foyer…

— Noël ? Mon Dieu ! oui, c’est Noël, aujourd’hui.

Alice sauta à bas de son lit, ouvrit sa fenêtre qui donnait sur les jardins et s’écria gaiement, en battant des mains :

— Vive Noël ! Quel beau temps, il gèle… hurrah ! je sors en traîneau.

Elle referma la fenêtre, avec un petit frisson qui prouvait que, si le temps était beau, il était froid aussi, et qu’il gelait ferme. Puis elle sonna sa femme de chambre, et aussitôt que celle-ci parut :

— Mary ! qu’on attelle Brillant et Norah au traîneau ; je sors.

— Mademoiselle…, si tôt ! un pareil jour !