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bonnet devait être ce bonnet-là. Monsieur attachait à cela je ne sais quel naïf prestige.

Il rendit le professeur à la tante Berthe, très affairée et pleine de sollicitude, qui craignait beaucoup qu’on ne lui cassât son neveu et ne le lui avait accordé, d’ailleurs, que pour un moment.

Il entra dans le salon de Madame et il se mit à chercher le petit bonnet rose. Il ouvrit les chiffonnières, les boîtes à ouvrage, plongea tout au fond des grandes corbeilles… vainement.

Enfin, dans le demi-jour, sous la clarté blanche de ce matin de mars neigeux et triste, il découvrit quelque chose de rose, de bizarre et d’inachevé coiffant un grotesque magot japonais qui grimaçait sur une étagère, entre un fouillis d’objets exotiques horribles.

Pauvre petit bonnet rose, étais-tu bien fait pour cela ?

Il sembla à Monsieur que toute cette neige qui tourbillonnait au dehors, légère, floconnante et glacée lui tombait sur le cœur.

« Oh ! son premier bonnet ! »

Et lorsque la tante Berthe, à qui il présentait ce travail informe — d’où pendait encore une aiguille d’ivoire et qui, pour tout dire, ne ressemblait à rien, pas plus à un bonnet qu’à autre chose — lorsque la tante Berthe assura qu’on ne peut pas couvrir de