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— Je vous ferai remarquer, petit nigaud, que j’attends toujours ma robe de chambre…, et que je n’ai pas, non vraiment, que je n’ai pas chaud du tout.

— Voilà, milord !

Le petit groom se mit en devoir de vêtir son maître, tout en regardant ce dernier d’un air moqueur.

— Milord n’est pas malade ?

— Malade… de cœur, mon ami.

Lord Linsbury avait à peine endossé sa robe de chambre que la porte, s’entr’ouvrant, livra passage à un individu très élégant et connaissant à fond les belles manières, qui fut annoncé comme « le coiffeur de milord. »

Le coiffeur de milord entra d’un pas grave, ainsi qu’un homme qui connaît sa valeur, tandis que le groom s’éclipsait, après s’être, au préalable, enquis de ce que monsieur désirait pour son déjeuner :

— Un blanc de volaille, des côtelettes, deux perdreaux ?

— Ne me parlez pas de ces détails essentiellement prosaïques, Bob. Malgré tous mes efforts, je ne parviendrai donc à faire de vous qu’un petit valet mal dressé et absolument dénué de distinction ? C’est un de mes grands chagrins ! Je n’ai guère d’appétit, ajouta Arthur Linsbury, vous me