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timètres de haut sur 50 de large, des lettres d’un pouce, incomparables, et des énumérations à l’infini :

À vendre, à vendre, à vendre…

À vendre : Une serre, collection de camélias, orangers, lauriers, azalées, bégonias, glycines, palmiers.

Collection de bengalis, oiseaux de paradis, colibris, tourterelles…, etc.

À vendre : Chevaux de selle, un poney d’Irlande, deux arabes tout blancs…

Alors des boudoirs, des parloirs, des chambres de travail.

Et l’on visitait tout cela…, on comparait, on examinait… Voilà une distraction comme une autre ; on tâtait les étoffes :

— Ceci était bon, solide…

On estimait irait-on bien jusqu’à quarante livres pour ce piano d’ébène ? Et aussitôt, quelqu’un essayait un air d’opérette en vogue et s’arrêtait en disant « L’instrument est bon. »

On se proposait d’assister à la vente publique, ce serait très curieux, et l’on faisait de grandes croix au crayon rouge dans les marges du catalogue…

À vendre, à vendre, à vendre !

À vendre : Élégant mobilier garnissant une chambre de jeune fille…