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— Mon Dieu, mon Dieu, jamais !

— Non jamais.

Deux larmes glissèrent lentement sur ses joues, tandis qu’elle répétait :

— Jamais, jamais !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le grand rayon de soleil avait fui depuis longtemps…, la nuit était venue et le salon n’était plus éclairé que par le feu, un gai feu de bois qui pétillait follement dans l’âtre. Autant qu’on en pouvait juger, il n’y avait personne dans la chambre, car seul le tic tac de la pendule en rompait le profond silence.

Le vent siffle dans la cheminée, de grandes ombres fantastiques se glissent entre les sombres rideaux de soie ; l’obscurité devient de plus en plus épaisse. Une étoile brille, encore une, encore une, le ciel en est couvert ; les heures passent ; le feu jette sa dernière étincelle et s’éteint tout à fait.

Depuis combien de temps le rayon de soleil a-t-il quitté la chambre ?

Depuis combien de temps la première étoile s’est-elle montrée là-haut ?

Combien d’heures la pendule a-t-elle sonnées dans la chambre solitaire ?…

On entend un sanglot étouffé ; la lune brille dans