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ment manœuvré ; il fit de belles affaires, et à sa mort, qui arriva, hélas ! le 26 janvier 18…, à la suite d’un rhume négligé (ses successeurs prétendirent que, s’il eût pris à temps du « sirop pectoral de Harker, » et cela, il n’eût pas fallu le prendre bien loin, attendu que la boutique en était encombrée à tel point que, lors de la reprise, on dut céder cet article en solde et à vil prix, on n’eût pas eu à déplorer ce triste événement), il laissa à son épouse consolable une très jolie fortune qui ne devait rien à personne.

Mme Pricilla pleura son époux un laps de temps convenable. C’était une veuve experte en matière de convenances et de veuvage. Elle porta un deuil rigoureusement décent et regretta du fond du cœur que le pauvre cher n’eût pas pris à temps du sirop de Harker, jusqu’au jour fortuné où, un jeune clerc de notaire lui ayant plu en même temps que les millions du pauvre cher plaisaient à ce gentleman, elle convola avec confiance en quatrièmes noces.

Le jeune clerc n’était pas riche…

Le notariat n’avait rien d’absolument séduisant à ses yeux ; aussi accepta-t-il volontiers les quarante-cinq ans de la veuve Fisch, Puch, Sharp et ses rentes. La théorie de M. Squill était que, si l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue pour