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XII

C’était, à tout prendre, une honnête et affable personne, que mistress Pricilla Squill (veuve Fisch, veuve Puch et veuve Sharp), une bonne et excellente dame, quoiqu’elle eût eu trois maris et que le dernier, le respectable M. Kit Sharp, eût fait sa fortune, et une fortune assez considérable, dans le bois de réglisse, la farine de lin, le savon de Marseille et la mélasse ; un commerce qui n’a rien de déshonorant en lui-même et qui rapporte de beaux bénéfices ; M. Sharp l’avait bien prouvé. Il faut dire aussi que défunt M. Sharp était un malin, et surtout que la partie était peu exploitée à l’époque où il commença ; aujourd’hui les choses ont changé, et l’on gagne à peine de quoi boire un verre de porter le dimanche, avec ce diable de bois de réglisse. Les successeurs de M. Sharp vous le diront. Quoi qu’il en soit, le rusé droguiste, un malin, avait adroite-