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vie & de son espèce, ou qui l’avertit d’éviter ce qui menace la destruction de son être. L’homme seul seroit-il exempt de ses soins maternels ? Seroit-il le seul qui se trompât en suivant la voix qui parle à tous les êtres ? Mais l’indocilité, la désobéissance aux préceptes qu’elle lui prescrit n’est elle point plutôt la vraie & l’unique raison qui le rend seul malheureux parmi la multitude infinie des êtres animés ?
La Nature a imprimé â tous ses ouvrages une certaine simplicité qui en cache l’arrangement pénible, & une éxacte régularité à des choses qui n’ont, en apparence, que de la légéreté &, si l’on peut se servir de ce terme,