Page:Wieland - Histoire d'Agathon ou Tableau philosophique des mœurs de la Grèce, Tome 2, 1768.djvu/145

Cette page n’a pas encore été corrigée

conçois-tu l’idée que je t’en donne ? »

« Fort peu je te l’avoue. Malgre cela ce que tu m’en dis me plaît… Tu ris… Tu me trompes.»

« Non, vraiment. Je te parle sérieusement. Si tu as envie de goûter d’un amour métaphisique, j’ai ton homme. Il est plus platonique que Platon même… Car, si je me le rappelle bien, ce sage célébre, m’as-tu dit…»

« Oui, je me souviens, dit Danaë, en souriant, d’une petite distraction qu’il eut avec une de mes amies… Mais quel est l’esprit auquel une jeune Fille de dix-huit ans ne donneroit pas un corps ?

«