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CHAPITRE II. Théorie des sentimens agréables.
ET à qui peut-on s’adresser mieux qu’à la Nature pour sçavoir comment nous devons vivre ? Elle montre à chaque animal depuis l’éléphant jusqu’à l’insecte ce qui convient ou nuit à sa constitution particuliére. L’animal n’a besoin, pour être aussi heureux que le comporte sa constitution intérieure, que de suivre la voix de la Nature qui l’attire à ce qui lui convient, tantôt par l’appas flateur du plaisir, tantôt par les demandes impatientes du besoin, tantôt par l’angoisse de la douleur, ou qui l’invite à la conservation de sa