Page:Wieland - Histoire d'Agathon ou Tableau philosophique des mœurs de la Grèce, Tome 2, 1768.djvu/139

Cette page n’a pas encore été corrigée

est montée sur un autre ton qu’à l’ordinaire, & tu attribues généreusement l’influence qu’elle a sur tes yeux à l’objet qui paroît devant toi. La plus laide de mes Soubrettes te paroitroit une des graces.»

« Ma foi, dit Hippias, tu te trompes. Eussai-je l’imagination plus vive & plus brillante que Zeuxis, je ne pourois me former l’idée d’un objet plus aimable que Danaë.»

« Mais tu prends le ton le plus recherché de la galanterie.»

« Et toujours, dit Hippias, celui de la vérité. Je t’assure que je voudrois en ce moment être Jupiter.»

« Ah ah ! Et que ferois-tu pour tromper à la fois ta chere Epou