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à leur beauté qu’à leur modestie. Elles étoient dans l’habitude de prendre, les après-midi, pendant les mois chauds, des bains rafraichissans, & pour ne point s’y ennuyer, elles recevoient, pendant ce temps la visite des hommes à qui elles avoient accordé une libre entrée dans leurs maisons. Nos Dames aujourd’hui, les admettent à leur toilette : y ont-ils perdu ? Ce nouvel usage, ce semble, vaut bien l’autre. Il y a pourtant cette différence remarquable. C’est qu’à Smirne cette liberté ne s’accordoit qu’aux amis dans la rigueur du mot. Les amans en étoient entiérement exclus. Il falloit, du moins, qu’ils fussent tout-à-fait novices. Alors, la nécessité de les instruire, de les en