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l’innocente jeunesse d’une fille qui n’a, peut être, d’autre dot que son innocence & sa beauté, devenoit l’objet de ces desirs, que je ne pourois plus vaincre à force de les avoir écoutés ?… »

« Hé bien ! tu n’aurois alors, du moins dans la Grèce, autre chose à craindre que les Loix ; mais quelle pauvre cervelle aurois-tu si, en pareille occasion, tu ne pouvois inventer de moyen pour contenter ta passion sans te brouiller avec la Justice ! Tu ne connois pas aparament les Dames d’Athènes & de Sparte. »

« Oh ! pour ce qui regarde ce point, je connois même les Prêtresses de Delphes. Mais est-