NOMBRE DES ASCENSIONS. | DATES. | NOMS. | ROUTES SUIVIES. | REMARQUES. |
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18 | 1871. 6-17 juillet. | E. R. Whitwell. | Zermatt. | Guides : Ulrich et Charles Lauener. |
19 | 21-22 juillet. | F. Gardiner. F. Walker. Lucy Walker. | Zermatt. | Guides : Peter Pernn, P. Knubel, Melchior Anderegg et Henri Anderegg. |
20[1] | 5 septembre. | W. A. B. Coolidge. Miss Brevoort. | Montée par le côté de Zermatt ; descente par le côté du Breuil. | Guides : Christian et Ulrich Almer, Nicolas Knubel. |
21 | 1872. | 26 juillet. | J. Jackson. | Montée par le côté du Breuil ; descente par le côté de Zermatt. — Passage effectué dans la même journée (18 h. 1/2). Joseph Maquignaz. |
IV
Dans le Récit qu’il a publié d’une tentative qu’il fit pour atteindre le Pôle Nord (1828), Parry raconte en ces termes, pages 99-100, un phénomène semblable à celui dont il est question à la page 399 : « À 5 heures et demie de l’après-midi nous fûmes témoins d’un phénomène naturel magnifique. Un fog-bow (mot à mot : arc de brouillard), large, blanchâtre, apparut du côté opposé au soleil, comme c’était très-généralement le cas, etc., etc… »
On remarquera que, lors de la descente des guides italiens (pour cette expédition, voy. la page 391 et l’appendice n° I), le phénomène, connu sous le nom de Brocken, se produisit. Voici la description qu’en donna l’abbé Amé Gorret dans la Feuille d’Aoste, 31 octobre 1865 : « Nous étions sur « l’Épaule » quand nous remarquâmes un phénomène qui nous fit plaisir ; le nuage était très-dense du côté du Val Tournanche, c’était serein en Suisse ; nous nous vîmes au milieu d’un cercle aux couleurs de l’arc-en-ciel ; ce mirage nous formait à tous une couronne au milieu de laquelle nous voyions notre ombre. » Il était environ 6 heures et demie à 7 heures du soir et les Italiens se trouvaient à peu près à la même hauteur que nous, c’est-à-dire à 4267 mètres.
- ↑ La 20e et la 21e ascension ne se trouvent pas dans le livre anglais ; il y en a eu d’autres en 1871 et en 1872. Nous citons seulement ces deux-là : la 20e, parce que pour la première fois une dame est montée d’un côté et descendue de l’autre ; la 21e, parce que pour la première fois, croyons-nous, le passage du Cervin a été effectué dans la même journée.