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Voyez aussi un passage tiré du même Essai et cité plus haut, où il parle des récits miraculeux de voyageurs, se servant de ce mot évidemment dans le même sens. Il était peut-être superflu d’invoquer aucune autorité pour appliquer le terme de miracle à tout ce qui est souverainement improbable, mais il est important que les élèves de Hume soient bien avertis qu’il se sert de ces deux expressions comme synonymes ; sans cette précaution ils pourraient se méprendre sur le sens de ce passage, qu’il appelle avec raison : Maxime générale digne de toute notre attention. »


NOTE i, page 42.


« Des événemens peuvent être si extraordinaires qu’à peine peuvent-ils être confirmés par aucun témoignage. Nous ne croirions pas un homme qui nous assurerait avoir vu cent dés jetés en l’air retomber sur la même face. » (Revue d’Édimb., sept. 1814, p. 327.)


Observons que l’exemple ici cité n’est qualifié de miraculeux que dans le sens de extrêmement improbable.


NOTE k, page 43.


« Si à l’esprit de religion se joint l’amour du merveilleux, le bon sens, et tout témoignage humain n’a dès lors plus de droit à l’authenticité. »

(Hume, Essai sur les miracles.)