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terres et lui avaient dérobé tout ce qu’il possédait, et l’avaient emmené captif dans leur pays. Mais quand les Bretons et les Prussiens et les Russiens et les Suèdes et le reste des nations qui s’étaient liguées contre la France y furent venus, ils ordonnèrent aux Francs de relâcher le pape, et aussi de lui restituer tous les biens qu’ils avaient emportés. Le pape revint donc en paix, et gouverna la cité comme devant. » … Et il advint que Napoléon n’avait pas encore été douze lunes dans l’île d’Elbe, lorsqu’il se leva, et dit aux hommes vaillans qui étaient restés à sa droite : Or sus, retournons en France et combattons le roi Loys et le détrônons. Il partit donc, lui-même avec six cents hommes qui tirèrent l’épée, et firent la guerre au roi Loys. Alors tous les enfans de Belial s’assemblèrent et crièrent : Vive Napoléon ! Et quand Loys vit ces choses, il s’enfuit et se réfugia dans le pays de Batavie, et Napoléon gouverna la France, etc., etc. »

Maintenant si quelque philosophe indépendant, si quelqu’un de ceux qui combattent pour la droite raison et méprisent de préten-