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Cade, un de ses compagnons en confirmait l’histoire entière par ces mots seuls : Voyez, monsieur, il a bâti une cheminée chez mon père, et les briques en sont encore là pour le prouver. Niez-le donc à présent.

Tout autant vaut le témoignage de ceux de nos braves compatriotes qui sont prêts à découvrir les blessures qu’ils ont reçues en se battant contre ce terrible Bonaparte. Très certainement ils pourront prouver qu’ils se sont battus, et ont été blessés, et leur croyance à ce qu’on leur a dit de la cause pour laquelle ils ont combattu sera très probablement aussi inébranlable : en douter eût été une infraction ouverte à la discipline, et ils s’entendent mieux à manier le mousquet qu’à scrutiner des preuves out à démasquer des impostures ; mais nous défions aucun d’eux de s’avancer la main sur la conscience, et de déclarer qu’il sait par lui-même la cause précise pour laquelle il s’est battu, sous les ordres de qui ont agi les généraux ennemis, et si la personne de laquelle émanaient ces ordres a réellement accompli les exploits dont on nous entretient.

Que ceux donc qui prétendent à une liberté