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la fin pourtant il est mis en déroute, détrôné et banni dans l’île d’Elbe dont on lui accorde la souveraineté. C’est de là qu’environ neuf mois après, il reparaît, à la tête de six cents hommes, pour tenter le détrôneraient du roi Louis, rappelé par le voue de la nation française ; cette nation se déclare en sa faveur, et le reporte sur le trône sans coup férir. Il lève une nouvelle grande armée pour arrêter les puissances alliées ; cette armée est détruite à Waterloo ; lui-même, déposé une seconde fois, se livre aux Anglais qui l’enferment dans l’île de Sainte-Hélène.

Telle est l’ébauche de cette féconde histoire, dont cependant les détails nous présentent, chacun dans leur exposé, toutes les nuances imaginables de diversité, tandis que les motifs et la conduite de l’acteur principal, enveloppés d’une plus grande incertitude, sont devenus le sujet d’une controverse plus violente encore.

Au milieu de toutes ces controverses, la question préalable concernant l’existence de ce personnage extraordinaire semble ne s’être jamais présentée à l’esprit de personne comme sujet de doute, et probablement l’on traite-