qu’il faudra recommencer, lutter encore ! Catherine une fois mariée, Mrs Smithers rentrera probablement en Amérique pour faire la conquête de New-York. Sinon, la situation de sa fille lui permettra de se passer de mes services. — Elle éclata d’un rire ironique. — Ah ! j’en ai assez, allez !
Le Fanois la regarda un instant avec une nuance de tristesse ; puis il reprit d’un ton gouailleur :
— Enfin, cette fois-ci, on vous dotera peut-être, et je vous trouverai un beau parti.
Ils se regardèrent de nouveau ; puis elle dit en souriant :
— Ah ! la dot… la dot rêvée ! Combien me faudrait-il, croyez-vous, pour trouver un parti convenable ?
Il semblait réfléchir.
— Un parti convenable ? Pour soixante mille francs de rente, je m’engage à vous trouver un homme qui vous adore.
Elle rougit légèrement, avec un petit ricanement incrédule.
— Un homme qui m’adore ? En existe-t-il ?
— Trust me ! dit-il en se levant ; et en attendant, il est bien convenu, n’est-ce pas, que vous tâterez Mrs Smithers, tandis que moi, je m’oc-