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POUR UN PRINCE


1835


 
Qu’il vive en Homme, et règne en Roi.



Frères ! en saluant d’un hymne d’espérance
Le futur héritier du premier de nos Rois,
En appelant sur lui, le jour de sa naissance,
Les bénédictions du glaive et de la croix,
Ne lui prodiguons pas des hommages sordides,
Et que la flatterie, étrangère à nos mœurs,
Épargne, au nom du Peuple, à ses lèvres candides,
Un lait qui corrompt tant de cœurs.