Page:Weustenraad - Poésies lyriques, 1848.djvu/145

Cette page n’a pas encore été corrigée


LE CHANT DU PROLÉTAIRE


1831. — 1841.


 
De l’œil des Rois on a compté les larmes ;
Les yeux du Peuple en ont trop pour cela.




Quand sur les splendides ruines
De ce siècle âgé de trente ans,
L’essaim des nouvelles doctrines
S’abattit à cris triomphants,
Un poëte éclos sous leurs ailes,
Qui les suivait dans leur essor,
S’éprit d’amour pour l’une d’elles,
Et chanta plein d’espoir encor :