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NOTES.




A.


Extrait d’un rapport adressé par le général en chef (Bonaparte) au directoire, du quartier-général à Milan, le 25. Floréal an V. (14. Mai 1797.)
(Voyez Correspondance inédite de Napoléon.)


„J’ai chargé Comeyrat de se rendre à Sion pour chercher à ouvrir une négociation avec le Valais, afin de conclure un traité au nom de la France et de la république Cisalpine qui nous accorde le passage depuis le Lac de Genève au Lac Majeur en suivant la vallée du Rhône. J’ai envoyé un excellent ingénieur des ponts et chaussées pour savoir ce que coûterait cette route à établir. Elle irait de Versoix à Bouveret, par le lac, 15 lieues — de Bouveret à Sion, 10 lieues - de Sion à Brieg, 8 lieues — de Brieg à d’Ossola 8 lieues - de d’Ossola au Lac Majeur, 8 lieues - du Lac Majeur à Milan, 12 lieues ; ce qui ferait 61 lieues de Versoix à Milan, ou 160 de Milan à Paris. Sur ces soixante et une lieues, les quinze du Lac et les vingt de d’Ossola à Milan, c’est-à-dire, 35 sont en grande route ; il reste donc 26 lieues à faire, dont se chargerait le Milanais.”

„J’ai chargé le même ingénieur d’aller jusqu’au pont de . . . . et de voir ce qu’il faudrait pour faire sauter le rocher dans lequel s’enfuit le Rhône, et par là rendre