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à cette guerre que la soumission de Berlin. Il n’y a pas d’autre moyen d’action devant nous que de consacrer toute notre force à la victoire et à l’établissement de la victoire. La fin doit être la victoire ou notre effacement. Ce qu’il arrivera après notre effacement c’est aux Allemands de le dire !

Une guerre qui ne battrait qu’un peu l’Allemagne et restaurerait les tensions haineuses des quarante dernières années ne vaudrait pas la peine qu’on y prenne part. Comme la fin de tous nos efforts ce serait presque aussi intolérable que la défaite. Cependant, à moins qu’un corps d’idées définies soit formé et promulgué en ce moment, cela pourrait arriver.

Et c’est pourquoi maintenant, tandis qu’il est encore temps, le Libéralisme de France et d’Angleterre doit parler franchement et faire appel au Libéralisme du monde entier, non pour prendre part à notre guerre, mais pour