tisfaisant qu’un congrès confiné aux seuls belligérants.
La guerre a progressé suffisamment pour convaincre tout le monde qu’il ne peut être question maintenant d’une victoire écrasante de l’Allemagne. Elle finira par une défaite plus ou moins complète de l’alliance germano-turque et par un redressement considérable des frontières autrichiennes et ottomanes.
Assistés par la générosité des Autrichiens et des Turcs prédestinés à la ruine, les Allemands se battent maintenant pour s’assurer une voix aussi grande que possible dans l’arrangement final, et il est possible qu’en fin de compte cet arrangement puisse être très agréable à l’Allemagne restée seule par suite du suicide ultime de ses deux alliés subordonnés.
Il ne peut y avoir de doute que la Russie gagnera l’énorme avantage d’une libre ouverture sur la Méditerranée et