cation ont fait la grandeur de l’Allemagne, elles sont des nécessités primordiales ; mais, pour l’avenir, le libre développement des hommes d’initiative et d’imagination est également une nécessité essentielle. L’Allemagne est-elle, dans la pleine mesure de ses forces, en train de produire des hommes de valeur ? C’est là, somme toute, la question vitale, et peu importe de savoir si sa politique est imprudente ou sage, si les progrès commerciaux sont surfaits ou non… Ou bien l’Allemagne ne fait-elle que récolter ce qui fut semé en une précédente période ?
« Elle n’est pas, à la vérité, dans une position beaucoup plus forte que celle de la France vers 1860, et son actuelle prépondérance est curieusement analogue à celle de l’Empire français vers cette époque. La mort peut, à tout moment, terminer la carrière du présent souverain allemand — il n’y a pour une existence unique aucune assurance certaine d’éternité. Cette disparition laisserait l’Allemagne entièrement organisée pour tout ce qui se rapporte à une cour, mais il n’existe