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capitaine Grant, le Capitaine Hatteras, est apprécié tout ce qu’il vaut ; si l’on perçoit bien qu’Hetzel, écrivant les Bonnes Fortunes parisiennes, est un Français entre les Français. Non, certes ! ils ne forment pas groupe. Et pourtant la plume courant sur le papier évoque ensemble leurs noms et les unit, parce que tous trois ont l’originalité profonde, parce que tous trois ont maintenu de nos jours et renouvelé l’art de conter.


M. Amaury Duval m’a fait l’honneur de m’écrire pour répondre à ma dernière notice. On se souvient que je l’avais interpellé à propos d’un passage des Mémoires de Séchan, recueillis par M. Adolphe Badin. Mes lecteurs liront avec un vif intérêt la lettre de M. Amaury Duval. Mais je dois citer d’abord le passage des Souvenirs d’un homme de théâtre, de Séchan, auquel j’ai fait allusion :


« Les haines féroces (contre Dumas et la nouvelle école) se traduisaient par des anecdotes plus absurdes les unes que les autres et qui se racontaient tout haut dans les bureaux de rédaction des journaux de la vieille école. C’est ainsi qu’on disait que le soir de la première représentation de Henri III, quand tout le monde avait été parti et que les lustres de la salle avaient été éteints, à la lueur