et ensuite tes amis. — À quoi pense un traître quand il trahit ? Explique-nous cela. Dis-nous si tu crois que tu es aussi parfait en traîtrise que Judas. Tu n’as peut-être pas tout dit, tu as peut-être encore de petits secrets à révéler. Si nous le torturions un peu ici, pendant que ses amis sont torturés là-bas ? Pourquoi souffriraient-ils, eux, et celui-là resterait-il indemne ? »
Dans la scène des condamnés à mort, dialogue bref ; allonger la partie où chacun monologue pour son compte.
Quand l’apprenti tourmente Jaffier, qu’un autre se joigne à lui, pour allonger la scène.
Quand Violetta arrive, tout le monde s’en va. Violetta reste seule.
Ainsi les lignes des artisans sautent — ou, de préférence, sont reportées au milieu de la scène antérieure. Au début, plutôt, avant que l’apprenti ne commence.
Au troisième acte, au lieu des répliques (« Où cela ? — Merci, je vais boire et manger »), qu’il garde le silence et que les autres commentent ses gestes (il saisit l’or avidement). « On n’a pas besoin de se demander pourquoi il a trahi ses amis ! »
Allonger encore cette partie de l’acte où il reste silencieux ? Que ses paroles, suivies par celles de Violetta, mettent fin à une tension intolérable,