Le malheur destructeur du « je ». Il détruit de la réalité, ôte de la réalité au monde. Plonge dans le cauchemar. Mais l’action correspondante aussi transmue de la réalité en rêve.
Y a-t-il une loi de similitude entre les deux bouts d’une action mauvaise, de sorte qu’elle fait un mal analogue à celui qui accomplit et à celui qui la subit ?
Et de même pour la bonne ?
L’action serait comme un langage. Comme les œuvres d’art, etc.
On communique quelque chose par une action.
À marquer dans Venise sauvée.
Jaffier. Il faut parvenir à donner un moment le sentiment que c’est le bien qui est quelque chose d’anormal. Et en effet, il en est bien ainsi, dans ce monde. On n’en a pas conscience ; que l’art en donne conscience. Anormal, mais possible, et le bien.
Il faut aussi faire apparaître le mal comme vulgaire, monotone, morne et ennuyeux.
Ce sont les choses comme valeurs qui sont irréelles pour nous. Mais les valeurs mensongères ôtent aussi de la réalité à la perception elle-même