L’occasion est trop bonne pour la laisser perdre. S’il n’y va pas, nous le pousserons. Il faut qu’il aille se faire tuer.
Il semble y aller.
Qu’il se hâte d’y aller et que tout cela soit fini ! J’aperçois là-bas la fille de mon maître. Elle vient peut-être ici. Elle ignore tout. Il faut qu’elle n’apprenne rien. Ces dangers, ce sang versé, tout cela assombrirait la fête pour elle. Trois d’entre vous vont suivre le traître ; laissez-le ramasser une épée, s’il veut mourir une épée à la main ; que nous importe ? Mais poussez-le là-bas s’il hésite trop, qu’il soit rapidement massacré avec les autres. Vous autres, rengainez vos épées, dispersez-vous, et pas un mot de ce qui s’est passé.
Il est de nouveau immobile.
Que faut-il faire ?
Attendons un peu. Voyons ce qu’il fera.