Ce n’est pas dans un combat qu’ils devraient trouver la mort. Ils devraient tous mourir de la main du bourreau.
Qu’importe de quelle mort ils meurent, pourvu que notre Venise soit débarrassée de cette vermine ! Ils ne pourront plus lui faire de mal. Puisse-t-il en arriver autant à tous ses ennemis !
Mais regardez le traître ; nous l’avions oublié. Que lui arrive-t-il ? Il a laissé tomber l’or ; il ose tenir la tête levée et regarder autour de lui.
On dirait qu’il va vers le lieu du combat. Faut-il l’arrêter ?
Au contraire ! Qu’il y aille. Suis-le seulement. S’il va se joindre à ces bandits, il sera massacré avec eux, et nous en serons débarrassés sans que Venise lui ait manqué de parole. Nous ne pouvons rien souhaiter de mieux. Pourvu qu’il y aille !
Il s’est arrêté. Voyez comme il sourit. Est-ce qu’il serait devenu fou ?