C’est peu de chose. Une poignée de ces bandits avait pu se soustraire aux sages mesures prises cette nuit par Leurs Seigneuries. Ils sont tous là maintenant et tentent de se défendre les armes à la main. Mais il y en a déjà la moitié de massacrés, et bientôt ils le seront tous ; les troupes restées fidèles à Venise sont là en nombre et les taillent en pièces sans aucune difficulté. Bientôt il n’en restera plus un. Le combat a lieu ici, voyez, tout près, dans les rues.
Le ciel soit loué ! Je craignais le pire.
Nous aurons malgré tout un jour paisible.
Qui aurait cru que nous aurions un jour paisible, avec de tels ennemis parmi nous ? Mais les uns ont été exécutés dans la prison ; les autres seront tous tués dans quelques instants. Ce sera une leçon, j’espère, pour quiconque voudrait s’attaquer à Venise. On ne s’y risquera plus d’ici longtemps, je crois.
Une telle mort est trop bonne pour ces gens-là.