Bassio, qui coupe l’exposé de son maître par des questions et répliques fréquentes, ne comprend pas ses sentiments pour Jaffier. À ses yeux, les conjurés sont d’affreux criminels, des bandits, et Jaffier est mille fois plus odieux, parce qu’en plus il a trahi ses complices, ses propres amis. Le Secrétaire et Bassio, apercevant Jaffier, s’éloignent.
(Cette scène est en prose.)
Scène II
Court monologue en vers blancs de 14 syllabes. Il n’a pas dormi. Il a confiance dans la parole des Dix, mais ne sait quelle inquiétude le force à errer près de la prison d’État. Que dira Pierre de ce qu’il a fait ? À lui et aux autres, Jaffier a enlevé la gloire et la fortune… Soudain il aperçoit des hommes qu’on amène enchaînés ; il se cache, mais de manière à les voir et à les entendre.
Scène III
(tous enchaînés),
Scène en vers blancs de 14 syllabes. Les Gardiens font arrêter les conjurés près de la prison. Eux, enchaînés,