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serez, après le roi d’Espagne, notre maître et le sien.

À tout cela Jaffier ne répond rien. Les Officiers continuent leurs propos. Parlent de Violetta.

OFFICIER III

Un de mes soldats tient à la prendre le premier.

OFFICIER II

Nous d’abord, les soldats après.

OFFICIER I

Il vaut mieux défendre aux soldats d’y toucher ; sans quoi elle sera finie, et on pourrait être heureux avec elle longtemps.

OFFICIER II

Bah ! Il ne manque pas de jolies filles à Venise, et beaucoup sont à la fois belles et nobles. Il en mourra cette nuit, mais il en restera toujours assez.

Jaffier, prenant brusquement la parole, donne sèchement quelques instructions techniques pour la capture de la ville. Les Officiers répondent avec respect.

JAFFIER, à Officier II.

Monsieur, je sais que vous fréquentez comme ami plusieurs familles de Venise. Si vous désirez